Ce matin, je lisais un article très intéressant dans The Economist sur Poutine.
L’article expliquait que pour la première fois depuis un bon moment… l’occident était uni autour d’une cause: Stopper Poutine.
Après des années de discorde, l’Ouest se réveille. Il réalise que la paix est fragile et l’union nécessaire. Tout ça grâce à un petit monsieur qui joue avec ses missiles. C’est intéressant, parce que ça nous rappelle une chose: un groupe ne peut survivre sans un ennemi commun (par exemple Poutine).
Remarquez que les États-Unis ont commencé à se disloquer à la fin de la guerre froide, quand ils n’avaient plus d’ennemi… Oui…! Plus aucune “force maléfique” à combattre ensemble. Alors, ils se sont divisés en groupes idéologiques, et ont commencé à se quereller entre eux. C’est ce que j’appelle: la malédiction du vainqueur.
Ma petite leçon après « Poutine »
Alors, petite leçon de marketing, vous devez comprendre si vous voulez réunir un public autour de votre cause… Vous vous devez d’avoir un ennemi. Cet ennemi n’a pas forcément besoin d’avoir de visage, ça peut-être: un groupe de gens, une institution, une façon de penser, une idéologie… Quelque chose contre laquelle il est possible de se rebeller. Une force puissante qui engloutit votre thématique et dont vous êtes un des rares résistants. Partagez ce combat avec votre audience, et n’en faites pas un conflit stérile, méchant et destructeur. Ne vous retranchez pas dans des opinions moribondes. Mais battez vous pour tirer votre audience vers le haut. On ne triomphe pas en essayant d’intimider ses ennemis, mais en étant meilleur. Merci Poutine!
Proposez à vos clients une philosophie. Un catalogue de méthodes qui va les aider à devenir de meilleures personnes… Et à triompher de leurs ennemis. Merci Poutine!
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